Une histoire philosophique

A la base c'est un pari que j'ai fais avec une pote c'est une histoire philosophique que j'ai envoyé à ma prof de philo comme sujet de bac blanc.

Bon, c’est parti attention, c’est du lourd du puissant, du concentré de connerie.
Voilà la dernière et fabuleuse première histoire philosophique de la plus célèbre des philosophes du monde : Delphine, accompagnée de son assistante tout aussi folle et presque aussi douée philosophe : [censuré]

Comme promis, je met en action trois beaux spécimens… Des purs beaux gosses, célibataire ou presque ; attention les voilà : Un opossum (pour votre aide visuel, quelques photos sont en pièces jointes.) ; un chamallow (la photo ne se mange pas désolée…) ; et enfin un caillou. (pas n’importe lequel s’il vous plait.)

Après avoir fais une rapide présentation (je veux laisser du suspense sinon c’est pas drôle), je vous présente la scène, rapide tour… Fermez les yeux, et visualisez un parc, ouai un joli parc avec des petites collines… pendant une jolie nuit d’été avec un ciel super ensoleillé (bon ok ok vous allez me dire que c’est pas possible ?! Bah pour moi oui… Mais bon je vais changer.) donc un ciel super étoilée.
Dans ce parc, se trouve trois individus, les trois que j’ai cité au début de cette histoire, l’opossum tient une lampe torche dans la main, et les deux autres sont avec une lampe frontal, des genouillères, coudières et un casque pour protéger leurs têtes. (imaginez un caillou comme ça… Ca le fait ! ?). Quelques lampadaires sont tout de même présents pour permettre un minimum de visibilité. Mais étant donné que c’est une mission commando il faut un minimum d’accessoires.

Les trois acolytes formèrent un cercle et se concertèrent, l’opossum prit la parole :
_ « Attention les petits, cette mission est du plus haut degrés de difficultés, il va falloir suivre MES règles ok ? Tout d’abord vous devez monter cette colline à cloche pied… Oui je sais c’est bizarre mais c’est ainsi, ce sont mes règles. Arrivé en haut vous devez tournez cinq fois sur vous même les yeux fermés et les bras perpendiculairement à votre corps. Une fois que votre tête tourne déjà bien, vous vous mettrez à même le sol, et là c’est à votre bon vouloir, toutes les positions sont autorisées, trouvez celle qui vous donneras le plus de vitesse pour arriver le premier en bas ok ? Des questions ? »
Le chamallow se mit à sauter sur place en levant son bras sucré :
_ « Moi j’en ai une, on gagne quoiiiii ? »
L’opossum reprit alors un long monologue :
_ « Les gains sont simples, celui qui arrive en premier en bas de la colline gagne une récompense différente. Attendez je m’explique. Pour toi, petit chamallow, je te rendrais ta famille que j’ai kidnapper lorsque je voulais me faire un joli feu de camp un de ces soirs, et pour toi petit caillou je te rend ta caillette (eh oui le caillou a une femme, c’est la caillette).
Marché conclu ? »
_ « Marché conclu. » Répondirent en cœur le caillou et le chamallow en tapant les mains de l’opossum.

Et c’est donc ainsi que cette mission commence, les deux sportifs se rendirent donc en haut de la colline à cloche pied. Ils regardèrent le point d’arrivée, plus d’un kilomètre de pur descente, et donc de pur possibilité de se faire mal. Comme obstacle nous avons un choix très varié ; tels que des trous, des arbres de tout types pointu ou non, des bosses… Bref une vraie descente de la mort.
Le caillou et le chamallow se mirent donc en boule au sol, à l’arrivée, l’opossum se mit à crier :
_ « C’est bon vous êtes prêts ? A trois vous pouvez vous élancer à faire des roulés boulés.
1…2…3 Partez ! »
Ils s’élancèrent donc dans la descente de la colline, chacun s’heurtant à des obstacles ralentissant parfois leur descente... Des rires, des cris… Cette descente était la plus belle qu’ils n’avaient jamais fais…
L’opossum au pied de la colline, commentait leur chute, il riait de les voir si compétitifs tout ça pour un jeu, ridicule certes mais c’était leur jeu…


Pour finir peut importe le gagnant de ce jeu, le plus important est qu’il ait partagé un bon moment ensemble… Leur moment à EUX que personnes ne comprennent leur délire tant pis, ces deux personnes ont leurs jardins secrets.
Qui y a-t-il de plus beaux que de voir deux personnes sourire sans raison, sans se dire quoi que ce soit…
L’amitié n’a pas de frontière, elle est universelle, parle toutes les langues, et peut même être vécue à distance… Le tout est de rester soi même, ne jouer aucun jeu, être vrai, à partir de là une amitié est possible, avec ces propres délires et propres fous rires. Goûtez-y une fois et plus jamais vous ne pourrez vous passer de cette Amitié.

Je finirais par cette phrase de Saint Augustin : « On ne connaît personne sinon par l’Amitié. »